Être flexitarien, c’est bien plus simple qu’on le pense ! Flexitarienne expérimentée, Margaux de Biolley, également conseillère en nutrition et profilage alimentaire, partage ses conseils avisés pour les débutants (et les flexitariens aguerris). De ses substituts de viande préférés à ses recettes végétariennes printanières en passant par des ingrédients végétaux surprenants et innovants, elle vous inspire à manger plus souvent de la nourriture flexitarienne.
Notre astuce flexi personnelle ? Profitez des fruits et légumes de saison pour donner à vos plats flexitariens et végétariens des saveurs de saison. Un vrai régal de fraîcheur ! Margaux utilise elle aussi des légumes de saison dans cette salade de chou-fleur rôti, lentilles et feta au persil.
Miser sur l’organisation ! Quand on se tourne vers un régime flexitarien, il faut veiller à répartir ses protéines animales tout au long de la semaine. Si, dans votre menu, vous optez pour un jour avec de la viande et un autre avec du poisson, espacez-les d’au minimum deux jours pour équilibrer l’apport sur la semaine. Les autres jours, choisissez des alternatives comme les œufs, l’halloumi, le tofu, le seitan, les burgers végétariens… Autre conseil clé : savoir rendre un plat végétarien attrayant et gourmand. Je recommande toujours d’avoir une pièce maîtresse dans son assiette qui invite à la découpe et pas uniquement un assortiment de légumes. Essayez par exemple les courgettes farcies de riz et de petits légumes, ou un feuilleté gourmand rempli de chèvre, tomates et oignons caramélisés.
L’œuf, sans hésiter ! Comme dit le dicton, « qui mange un œuf mange un bœuf ». Bourré de nutriments essentiels, il est riche en protéines et le jaune regorge d’oméga 3. Autre atout : sa polyvalence sans limite. Il se prête à une multitude de préparation et peut être cuisiné de nombreuses façons : brouillé, poché, dur, mollet, en émulsion…
Sans conteste, les légumes au four, sublimés par une marinade maison à base de miso, d’huile d’olive, de citron et de paprika. J’enrobe mes légumes (courgettes, aubergines, asperges…) de cette marinade, les dispose sur une plaque et les fais rôtir au four entre 25 et 30 minutes. Ensuite, je sers le tout avec une céréale comme du boulgour, de l’épeautre, du riz… et je termine avec des herbes fraîches et/ou une petite salade.
Il s’agit du petit pois, bien loin de l’image ennuyeuse des petits pois carotte en conserve. Ce légume a sa place dans chaque cuisine. Personnellement, je garde toujours un sachet de petits pois congelés à portée de main. En un clin d’œil, ils peuvent être cuits et ajoutés à du quinoa, intégrés dans des pâtes, transformés en purée onctueuse ou en crème savoureuse. Peu calorique, le petit pois est aussi riche en minéraux, vitamines et protéines. Il bénéficie aussi d’un indice glycémique bas.
Du côté innovant et captivant de la cuisine flexitarienne ! Généralement, préparer un plat avec de la viande ou du poisson revient à choisir un légume et un féculent pour compléter l’assiette. Avec les plats flexitariens, on pousse la réflexion plus loin et on découvre des saveurs uniques. C’est vraiment l’opportunité de redécouvrir des légumes et de les explorer sous différentes formes : cuits à la vapeur, marinés ou sautés dans un wok avec des huiles et des épices. De plus, adopter un régime flexitarien a aussi un impact positif sur l’élevage intensif, notre environnement et notre bien-être. C’est une cuisine qui respecte notre nature carnivore tout en veillant à la planète.
